Publié :dimanche 6 janvier 2013
Par EDVAC
Caméléon group
Caméléon est un jeune groupe algérien, qui vient enrichir davantage la nouvelle scène musicale algérienne.
Composée de cinq musiciens, cette formation s’illustre dans le style alternatif, que certains nomment musique du monde. Découvert il y a quelques mois sur les ondes de la radio, leur titre phare, Li Leh, passe en boucle sur plusieurs chaînes depuis des semaines. La chanson a suscité l’intérêt, ainsi que la furie des auditeurs et des internautes qui l’expriment à travers la toile (YouTube et Facebook).
H’cen Agrane, auteur, compositeur et interprète du groupe, son frère jumeau Hocine, le batteur du groupe, Réda Saïb le bassiste, Hocine Sakhar au clavier et Anis Aïdja, soliste et bassiste, conjuguent avec brio originalité et talent. Étudiants dont la moyenne d’âge est de 24 ans, le secret de Caméléon réside dans leur volonté à innover, mais surtout dans leur volonté de se démarquer des autres groupes. “Nous voulons créer notre style ; il y a un travail de recherche sur la musique et les paroles. Nous ne voulons pas nous illustrer dans la musique chaâbi, raï ou rock, notre but est de créer une étiquette propre à nous”, nous déclare H’cen Agrane. Et d’ajouter : “En fait, notre musique s’appuie sur une certaine liberté et indépendance et qui emprunte à plusieurs styles.” Caméléon existe depuis trois ans. Passionnés par leur musique, H’cen et Hocine ont commencé par l’enregistrement de huit titres en studio (durant une année), mais le groupe peine à trouver un producteur.
“Contrairement aux autres artistes, nous avons commencé par l’enregistrement ; la préparation de la maquette. Par contre, notre travail est toujours en off. Les réponses des producteurs sont négatives, tous se plaignent du problème de piratage et du marché du CD qui régresse à cause du téléchargement”, a-t-il ajouté avec une note de frustration. Ce laxisme de la part des producteurs n’a, en aucun cas, découragé les Caméléon. Après leur premier passage à la radio, le groupe a connu sa première scène à l’auditorium de la Radio algérienne aux côtés des Djmawi Africa et de Réda Sika. “Nous avons fait quelques petites scènes au Rex, Blida… Et, prochainement, nous travaillerons avec Art et Culture. D’ailleurs, nous allons nous produire le 1er décembre, dans le cadre d’un concert de solidarité pour la journée du sida à la radio”, a-t-il signalé. En outre, le groupe doit son nom à l’animal pour ses capacités de changer de couleur, et c’est la particularité du membre fondateur, H’cen Agrane, qui change de style, comme d’autres changent de chemise. “C’est mon frère qui me surnommait de la sorte car je change d’univers dans chacune de mes compositions. C’est une musique qui s’affranchit de tout type d’appartenance de style, de forme de jeu, de famille musicale et de règles à respecter”, explique-t-il. Côté composition, l’auteur s’inspire de ses expériences et de celles de son entourage. Le résultat est exceptionnel. Parmi les titres de Caméléon, citons, entre autres, Rechani, El Bir Sghir et la fameuse Li Leh. Ayant écrit quarante titres, H’cen ainsi que son groupe comptent enregistrer un deuxième album. “C’est un peu précipité car nous n’avons pas édité le premier, mais un enregistrement demande du temps et de l’argent. Ce bébé aura quelques traits du groupe, mais il dévoilera une autre facette. Les titres seront en espagnol, arabe, français et anglais”, a souligné H’cen Agrane.
Composée de cinq musiciens, cette formation s’illustre dans le style alternatif, que certains nomment musique du monde. Découvert il y a quelques mois sur les ondes de la radio, leur titre phare, Li Leh, passe en boucle sur plusieurs chaînes depuis des semaines. La chanson a suscité l’intérêt, ainsi que la furie des auditeurs et des internautes qui l’expriment à travers la toile (YouTube et Facebook).
H’cen Agrane, auteur, compositeur et interprète du groupe, son frère jumeau Hocine, le batteur du groupe, Réda Saïb le bassiste, Hocine Sakhar au clavier et Anis Aïdja, soliste et bassiste, conjuguent avec brio originalité et talent. Étudiants dont la moyenne d’âge est de 24 ans, le secret de Caméléon réside dans leur volonté à innover, mais surtout dans leur volonté de se démarquer des autres groupes. “Nous voulons créer notre style ; il y a un travail de recherche sur la musique et les paroles. Nous ne voulons pas nous illustrer dans la musique chaâbi, raï ou rock, notre but est de créer une étiquette propre à nous”, nous déclare H’cen Agrane. Et d’ajouter : “En fait, notre musique s’appuie sur une certaine liberté et indépendance et qui emprunte à plusieurs styles.” Caméléon existe depuis trois ans. Passionnés par leur musique, H’cen et Hocine ont commencé par l’enregistrement de huit titres en studio (durant une année), mais le groupe peine à trouver un producteur.
“Contrairement aux autres artistes, nous avons commencé par l’enregistrement ; la préparation de la maquette. Par contre, notre travail est toujours en off. Les réponses des producteurs sont négatives, tous se plaignent du problème de piratage et du marché du CD qui régresse à cause du téléchargement”, a-t-il ajouté avec une note de frustration. Ce laxisme de la part des producteurs n’a, en aucun cas, découragé les Caméléon. Après leur premier passage à la radio, le groupe a connu sa première scène à l’auditorium de la Radio algérienne aux côtés des Djmawi Africa et de Réda Sika. “Nous avons fait quelques petites scènes au Rex, Blida… Et, prochainement, nous travaillerons avec Art et Culture. D’ailleurs, nous allons nous produire le 1er décembre, dans le cadre d’un concert de solidarité pour la journée du sida à la radio”, a-t-il signalé. En outre, le groupe doit son nom à l’animal pour ses capacités de changer de couleur, et c’est la particularité du membre fondateur, H’cen Agrane, qui change de style, comme d’autres changent de chemise. “C’est mon frère qui me surnommait de la sorte car je change d’univers dans chacune de mes compositions. C’est une musique qui s’affranchit de tout type d’appartenance de style, de forme de jeu, de famille musicale et de règles à respecter”, explique-t-il. Côté composition, l’auteur s’inspire de ses expériences et de celles de son entourage. Le résultat est exceptionnel. Parmi les titres de Caméléon, citons, entre autres, Rechani, El Bir Sghir et la fameuse Li Leh. Ayant écrit quarante titres, H’cen ainsi que son groupe comptent enregistrer un deuxième album. “C’est un peu précipité car nous n’avons pas édité le premier, mais un enregistrement demande du temps et de l’argent. Ce bébé aura quelques traits du groupe, mais il dévoilera une autre facette. Les titres seront en espagnol, arabe, français et anglais”, a souligné H’cen Agrane.