Publié :mardi 8 janvier 2013
Par http://eco-etudiant.blogspot.com/
L’algérien ne consomme que 1 gramme de poisson par an
L'UGCAA a organisé à Alger une conférence sur l’état du secteur de la pêche et des filières halieutiques
en Algérie.
Animée par le président de la commission de
la pêche, membre de l'UGCAA, Hocine Bellout,
ce dernier annonça le chiffre qui choque.
Animée par le président de la commission de
la pêche, membre de l'UGCAA, Hocine Bellout,
ce dernier annonça le chiffre qui choque.
L’algérien en moyenne, ne consomme qu’un seul
gramme de poisson par an, chiffre obtenus des
calculs du nombre des ménages ayant un pouvoir d’achats en Algérie et des quantités capturées et
importées dans le pays.
Comme à l’accoutumé en Algérie, les comparaisons avec le Maroc ne tardèrent pas, Hocine Bellout
regreta durant son exposé, que le marocain moyen, dispose de disponibles pour ses consommations,
de plus de 12 kg de poissons par an, le tunisien lui consomme 10 kg.
Bellout rapporte le journal algérien Le Temps, dressa un tableau noir du secteur de pêche en Algérie,
Bellout rapporte le journal algérien Le Temps, dressa un tableau noir du secteur de pêche en Algérie,
il accusa des milieux qu’il qualifia de barons mafieux, d’asphyxier le secteur, au profit des juteux
contrats d’importations, jetant dans le chômage et la démunission les pécheursalgériens.
«La gestion du secteur de la pêche au niveau national est chaotique en raison de l'insécurité,
«La gestion du secteur de la pêche au niveau national est chaotique en raison de l'insécurité,
la corruption, la spoliation et le manque de moyens» s’alarme Bellout, ajoutant que les prix du poisson
qui sont devenus de plus en plus élevés ont ouvert grande la voie, dixit, «aux barons qui n'ont pas de
relation avec le domaine, ce qui fait régner l'anarchie dans ce secteur».
A noter que l’Algérie dispose de 1200 Km de côtes en méditerranée et a hérité du colonisateur
A noter que l’Algérie dispose de 1200 Km de côtes en méditerranée et a hérité du colonisateur
français d’unetrentaine de port de pèches, que Hocine Bellout a qualifié d’infrastructures vétustes.