Publié :samedi 1 juin 2013
Par EDVAC
CasaBlanca
Casablanca, plus communément appelée « Casa » est la vitrine
dynamique du Maroc moderne. Véritable locomotive économique et
financière de l’économie nationale, elle réalise aujourd’hui 50 % du PIB
National. Son port draine les trois quarts du commerce national, son
aéroport international est le premier du pays. La métropole connaît
aussi une mutation de son économie et déploie aujourd’hui ses atouts
dans le secteur tertiaire et des services, notamment dans la
technologie.
En
un siècle, la modeste bourgade d’Anfa est devenue une métropole de plus
de quatre millions d’habitants et l’une des plus grandes villes
d’Afrique. Mais si Casa est née au début du 19 éme siècle, le site est
occupé depuis bien longtemps : on a retrouvé à Sidi –Abderrahmane, prés
d’Anfa, les vestiges d’un habitat néolithique. Au 17 éme siècle les
Phéniciens firent du site une étape sur la route d’Essaouira. La cité va
connaître son nouvel essor grâce au sultan Mohammed Ben Abdallah la
dotant d’une grande mosquée et de Zaouïas et la ville prit alors de Dar
el-Beïda, la « maison blanche ».
C’est
à partir de 1781, quand les espagnoles y installèrent des comptoirs,
que la traduction espagnoles, Casa Blanca, se répandit. Des commerçants
européens s’y installèrent et au début du XIX ème siècle, les Français
obtiennent du sultan Abdelaziz de construire un port. Casablanca,
considérée premier port du Maroc à partir de 1920, elle devint
également, en 1925, la première escale des lignes aériennes Latécoère
(la future Aéropostal) reliant Toulouse à Dakar
Après
l’établissement du Protectorat, Lyautey et son architecte Henri Prost
se lancent dans la réalisation du centre-ville moderne en construisant
de larges boulevards bordés de grands et jolis immeubles .c’est dans
cette ville que sera construite la première usine et que sera lancé le
premier syndicat. En 1950, Casablanca est un centre commercial dynamique
dont l’urbanisme connaît un grand essor. Les syndicats, qui y ont
installé leurs sièges, jouent un rôle important dans la lutte
nationaliste, surtout lors des émeutes de 1952 et les insurrections de
1953 et 1955.